
Vous avez sans doute déjà regardé un film se déroulant durant la guerre du Vietnam. Vous savez que les Américains qui s’aventuraient dans la jungle tombaient régulièrement dans des pièges et se faisaient tirer dessus sans jamais voir l’ennemi. En fait, le Vietnam du Nord avait développé un réseau sous-terrain de plus de 250 km. Certains de ces tunnels sont encore préservés aujourd’hui, et nous sommes allés les visiter.
À partir de Ho-Chi-Minh, il faut compter environ deux heures d’autobus pour se rendre aux tunnels Cu-Chi. Nous avons pris un tour guidé avec notre hostel pour 250,000 dongs chacun (environ 12.50$ CAD), mais d’autres personnes dans le même tour avaient payé 200,000 dongs. Si vous y allez par vos propres moyens, l’entrée coûte 110,000 dongs.
Départ de l’hostel vers 8h00. Le temps d’aller chercher d’autres touristes et de se rendre à l’autobus, nous sommes arrivés sur le site vers 11h00. Entre-temps nous étions arrêtés une vingtaine de minutes dans une boutique souvenir.
La visite commence par un vidéo d’une qualité horrible et d’un ennui mortel. Elle vise à nous mettre en contexte historique et dure environ 30 minutes.
Ensuite, nous marchons un peu sur le site et découvrons les principaux pièges qui ne laissaient aucune chance aux soldats ennemis. La grosse roche est en réalité une bouche d’aération.






À la moitié de la visite, nous arrivons dans un champ de tir où les gens peuvent acheter des munitions et tirer. Par contre, il est situé juste à côté de l’aire de «repos», où il y a possibilité d’acheter un lunch et de manger sur des tables avec des bruits de fusil comme trame de fond. Intéressant, mais pas agréable pour ceux qui ne tirent pas.

Ensuite, le guide nous montre un procédé pour faire du riz, la fabrication de sandales équipées de pics et une dégustation de nourriture que les soldats mangeaient dans les tunnels.

Le clou de la visite: la possibilité d’entrer dans ces tunnels et de ramper jusqu’à 100 mètres dedans. Drew-le-claustrophobe n’a pas voulu essayer. Karl a fait 40 mètres. Les tunnels sont sombres et très étroits. Au début, on peut marcher penché. Ensuite, il faut se mettre à quatre pattes. Puis, les tunnels se rétrécissent encore et il faut ramper. C’est là que Karl est sorti. On étouffe là-dedans et c’est difficile d’imaginer des soldats vivant dans ces sous-terrains plusieurs semaines.